"Une incroyable aventure humaine"
Mercredi, Bernard Diomède sera présent au Stade de France pour l'hommage rendu, avant France-Grèce, aux vainqueurs du Mondial 1998 et de l'Euro 2000. Retenu à huit reprises en Equipe de France, dont trois durant la Coupe du Monde, l'attaquant évoque sa carrière.
Bernard, comment se poursuit actuellement votre carrière ?
"Je suis toujours joueur, à la recherche d'un club. Durant l'été, je me suis entraîné avec un préparateur physique. A 32 ans, j'ai encore envie de prendre du plaisir sur le terrain. Dans les derniers clubs où je suis passé, j'ai toujours bien terminé, mais si il n'y a pas de véritable projet, il est difficile de donner la plénitude de ses moyens."
Avez-vous songé à votre reconversion ?
"Travailler sur le long terme en tant que directeur sportif ou responsable de formation serait très stimulant. Ce serait l'occasion de transmettre l'expérience que j'ai pu acquérir, notamment à Auxerre ou Liverpool. Sinon, j'ai toujours aimé être consultant. Lorsque vous travaillez avec des techniciens tels que Guy Roux, Gérard Houllier ou Aimé Jacquet, vous apprenez beaucoup en terme de communication. "
Que vous inspirent les retrouvailles avec vos anciens coéquipiers de l'Equipe de France ?
"La vie professionnelle et privée des différents joueurs ne permet pas toujours de garder le contact. Pour les plus capés, les rendez-vous en Equipe de France leur ont permis de se revoir plus facilement. Quoi qu'il en soit, ce sera un très grand plaisir de retrouver le groupe du Mondial. 1998 fut pour moi la bonne année. Je ne vis pas dans le souvenir, mais je retiens avant tout une incroyable aventure humaine. Après la Coupe du Monde, j'ai évité les sollicitations, essayant de gérer cette période avec discrétion."
Un lien particulier vous unit au Stade de France !
"J'avais en effet honoré ma première sélection lors de son inauguration. Lors de ce match France-Espagne (1-0), je me projetais déjà sur les mois à venir. J'ai ensuite eu la chance de disputer trois matches de Coupe du Monde. A Saint-Denis, j'avais connu la joie d'être titulaire lors de la deuxième rencontre, face à l'Arabie Saoudite (4-0)."