Nantes est la nouvelle lanterne rouge, John Utaka et le PSG se réveillent alors que l'arbitrage fait encore parler de lui.
Buts : 26
Cartons : 47 jaunes et 4 rouges
Meilleure attaque : Lyon (22 buts marqués)
Meilleure défense : Marseille et Nancy (5 buts encaissés)
Meilleurs buteurs : Pauleta (PSG) et Dindane (Lens) avec 6 buts
Meilleur passeur : Gakpe (Monaco) avec 5 passes
L'EQUIPE EN HAUSSE : PSG (15e)
Le PSG est encore passé par toutes les émotions. Il aura même fallu attendre qu'ils soient réduits à dix pour voir les Parisiens sonner la révolte. Frau, après avoir ouvert la marque, a été exclu pour un mauvais geste (43e). Mais Paris est parvenu à reprendre l'avantage grâce à Yepes, titularisé après quatre matches sur le banc. Pauleta, avec un doublé, a quant à lui pris la tête classement des meilleurs buteurs avec Dindane (6 buts). Et voilà le PSG qui renoue avec le succès à la 12e place après un nul et une défaite. "Le groupe a bien réagi, a savouré Guy Lacombe. Dans l'adversité, les joueurs se sont sentis injustement trahis". Une bonne nouvelle avant un déplacement à Bucarest, contre le Rapid, en Coupe de l'UEFA cette semaine.
L'EQUIPE EN BAISSE : Nantes (20e)
En s'inclinant à Sochaux (0-2), Nantes a touché le fond. Lanterne rouge de Ligue 1, le FCNA a concédé sa cinquième défaite en neuf rencontres. Du coup, on n'ose imaginer une descente en Ligue 2 pour le club doyen de L1 qui vit sa 44e saison d'affilée parmi l'élite. La réaction face à Marseille n'aurait-elle été qu'un feu de paille ? "Nous sommes dans la même situation qu'avant Marseille, avance Georges Eo. Nous ne sommes pas morts pour autant. Les circonstances du match ont fait que la confiance a chuté" . Mais les chiffres sont là : la saison dernière, Sochaux (18e), Strasbourg (19e) et Metz (20e) occupaient les dernières places après 9 journées. Seuls les Lionceaux avaient sauvé leur peau en fin de saison... Pour l'instant, l'essentiel est donc de se sauver. "Aujourd'hui, l'objectif, c'est le maintien, annonce Loïc Guillon. Tout le monde a la tête basse. Il faut bosser et s'accrocher car on ne veut pas aller en Ligue 2. Le moindre point sera important."
LE BUT : John Utaka (Rennes)
John Utaka a enfin retrouvé le chemin des filets avec un doublé lors du succès de Rennes contre Auxerre (3-1). Le Nigérian n'avait plus marqué en championnat depuis le 16 avril dernier, handicapé notamment par une série de blessures. La saison passée, "Super U", un de ses surnoms, avait signé deux triplés consécutifs en L1 (contre Lens, son ancien club, et contre Lyon) et un quadruplé en Coupe de France. Son réveil permet au Stade Rennais de mettre fin à une série de trois matches sans victoire et de remonter à la 15e place.
LE JOUEUR : Juninho (Lyon)
Le Brésilien est décidemment incontournable dans les succès de Lyon. Face à Saint-Etienne (2-1), Juninho fut d'abord l'auteur d'une passe décisive... avant de manquer un penalty. Un événement suffisamment rare pour faire souffrir son orgueil de champion. C'est donc lui qui inscrit le but de la victoire à la 90e minute, son troisième de la saison. "Je savais qu'il restait du temps pour marquer un second but et que nous aurions une autre occasion pour que je puisse me rattraper, a avoué Juni. Ce n'est pas agréable de manquer une telle opportunité surtout dans un derby". Mardi, face au Dynamo Kiev, Juninho tentera une nouvelle fois de montrer l'exemple comme lors du match précédent de C1 contre le Steaua Bucarest au cours duquel il avait été présent sur les trois buts de l'OL.
LA STAT : 3
Sur les sept penalties sifflés ce week-end, trois vont faire couler beaucoup d'encre.
M. Duhamel, lors de Lyon-St Etienne (2-1), et M. Coué, lors de PSG-Sedan (4-2), ont tous deux sifflé pour des accrochages en dehors de la surface, selon les images télévisées. Si le premier a été arrêté par Jérémie Janot, le second a été réussi par Pauleta.
M. Fautrel risque aussi de devoir s'expliquer pour le deuxième penalty sifflé en faveur de Lens face à Marseille (1-1 au final, sur deux penalties). L'homme en noir s'est laissé abusé pour une faute "créée" par Hilton en attrapant le bras de Lorik Cana. "Il n'y a pas penalty. Le joueur lensois m'a plaqué, j'essaie même d'enlever mon bras pour qu'il n'y ait pas de problème", s'est défendu le Marseillais. L'arbitrage n'a pas fini de faire parler de lui.
LA DECLA : Fabien Cool (Auxerre)
"Rien n'a fonctionné. On a pris des buts trop facilement et on ne s'est pas non plus créé d'occasion très nette. C'est emmerdant" (Auxerre restait sur six victoires et un nul lors des ses sept derniers matches, toutes compétitions confondues avant son revers à Rennes 3-1).
