Jean-Marc Furlan se montre confiant à la veille de recevoir Nantes mercredi dans le cadre de la 21eme journée de Ligue 1. L'entraîneur troyen croit aux chances de maintien de son équipe.
Jean-Marc Furlan, après un début d'année décevant vous recevez Nantes, un concurrent direct pour le maintien.
C'est un match très important, tant sur le plan comptable que psychologique. On veut savoir également où en est le groupe après les deux défaites concédées en début d'année (à Libourne/L2 en Coupe de France 4-2 et au Mans 2-0). On veut revoir le jeu que produisait l'équipe il y a deux mois. Maintenant, des matchs de ce genre, il y en aura beaucoup d'autres tant qu'on n'aura pas aligné une série de trois ou quatre victoires. A Nice dans quinze jours, ça sera la même chose.
Personnellement, vous êtes-vous senti menacé ces derniers temps ?
L'équation est simple dans ce milieu. Même les gens les plus expérimentés font parfois la chose la plus simple à faire: évincer l'entraîneur. Dans le bas du classement tous les copains, à part Frédéric Antonetti, ont dégagé. C'est la règle naturelle et dans ce sens, j'ai pu me sentir menacé. Mais à aucun moment quand je regardais le président dans les yeux. Il ne s'est jamais défilé. Même s'il y a des différends, il y a une vraie osmose dans le travail depuis deux ans et demi, on connaît les responsabilités de chacun. Il a une valeur humaine et une force de caractère rares. J'ai vraiment l'impression que le club est en mouvement. Si j'avais été limogé, j'aurais donc été vraiment très surpris.
Vous vous êtes maintenu de justesse la saison dernière. Et cette année ?
Je crois en notre force, je crois qu'on a de vraies chances de se maintenir. Le travail permanent effectué me donne de l'espoir. Evidemment si on perd des joueurs essentiels (blessures, transfert) ça va être dur. Il reste 18 matches aujourd'hui, c'est beaucoup. La saison dernière, on avait bien repris après la trêve mais ensuite on était resté 12 matches sans gagner. Tout peut se passer. Depuis 18 mois, depuis qu'on est remonté, on nous met dans les trois derniers. On est conscient de notre situation, on a l'habitude. On va essayer de faire mentir tout le monde. Si on réussissait encore cette saison, ça serait vraiment un beau pied de nez.