Raymond Domenech a évoqué cet après-midi en conférence de presse le déplacement samedi de l'Equipe de France à Glasgow. Le sélectionneur national a ainsi fait part de son sentiment avant de retrouver l'Ecosse en match des éliminatoires de l'Euro-2008 (groupe B). Les Bleus recevront ensuite les Iles Féroé mercredi à Sochaux.
A quel type de match vous attendez-vous samedi ?
"On sait au départ qu'il y aura un défi physique, un combat, un public, un vrai temps écossais, tout pour faire un vrai test. Ce sera d'ailleurs un vrai test, le premier rendez-vous d'un Championnat d'Europe. Les matches d'avant, c'était dans l'après Coupe du Monde. Maintenant on y est.
Mais, il faut faire attention. Ne pas dire que l'Ecosse, c'est seulement des longs ballons balancés devant. Il ne faut pas rester dans ce stéréotype. Les Ecossais savent jouer au football, savent créer le danger, varier le jeu. Mais cela n'a rien à voir avec le match de qualification pour le Mondial qu'on avait joué contre l'Irlande, car il était décisif. Si on l'avait perdu, on était "morts". Là il y encore des étapes, on est toujours dans la course quoi qu'il arrive. C'est ce qui change au niveau de l'état d'esprit par rapport au match en Ecosse de samedi."
Gagner en Ecosse, puis mercredi face aux Iles Féroé, ce serait faire un bon bout du chemin...
"Je ne vois pas les choses ainsi. Je vois les échéances à long terme. La seule chose qui compte, je le dis et je le répète, c'est la qualification pour l'Euro 2008. Notre dernier match de la phase de qualification sera en Ukraine, un concurrent direct pour la qualification. Notre parcours avant ce match, il faudra qu'il soit parfait. Mais je dis que même si on fait un bon résultat là, en Ecosse et à Sochaux face aux Féroé, rien ne sera encore parfait."
La France recommence à faire peur à ses adversaires...
"Ce n'est pas mon souci. L'état d'âme des adversaires, ce n'est pas ce qui m'importe. Maintenir mon équipe au plus haut niveau possible, c'est ne pas se contenter de ce qu'on a fait. On doit vivre avec ça en permanence à l'esprit. C'est mon discours depuis le début avec l'Equipe de France."